Communication positive et bienveillance
Dans l’éducation bienveillante, on part du principe que l’enfant
ne peut pas réagir positivement à une interdiction ou à une sanction. Par
exemple au lieu de dire « Il est interdit de mentir », on
privilégiera « Il faut dire la vérité ».
Dans la classe il e s’agit pas de supprimer les sanctions, mais
d’encourager les enfants à voir la vie de classe d’un autre point de vue :
celui d’un lieu d’échanges et de liberté.
Ainsi, on définit de nouvelles règles de classe :
On
s’entraide : dans la classe, on a le
droit d’aider les autres et on a le droit de demander de l’aide. On peut aussi
travailler à plusieurs, en restant calmes.
On
prend soin de nous : dans l’école, il y a tout ce qu’il faut pour prendre soin de
soi : boire de l’eau, se laver les mains, se moucher, aller aux toilettes.
Tout est à disposition des enfants, et il suffit d’avertir les adultes que je
sors de la classe.
On se dit
des mots gentils : quand quelqu’un réussit
quelque chose, on le félicite. Si quelqu’un échoue, on le console. On ne se
moque jamais, on encourage toujours. On fait des compliments.
On fait
toujours de son mieux : quand on
commence un jeu ou une activité, on essaie de réussir. Et on essaie, et on
essaie encore même si c’est difficile. On a le droit de demander de l’aide si
on se décourage.
On
partage tout : tout est commun dans la
classe. Le matériel appartient à tous les élèves, et on le partage. Si un
matériel est pris, on attend son tour. On peut aussi partager ses soucis, ses
inquiétudes, avec la maîtresse, Muriel, ou avec ses copains. Si on nous dit un
secret, on le garde pour soi, sauf si c’est très grave, là on en parle aux
grands.
On dit la vérité : même si on a honte de quelque chose, ou bien quand on est fâché,
on dit toujours la vérité. Il vaut mieux dire la vérité et être grondé. Mentir
n’apporte que des ennuis supplémentaires.
On pose
des tas de questions : l’école,
c’est le lieu où l’on peut poser toutes les questions que l’on veut. Surtout
quand on n’a pas compris quelque chose. La maîtresse ou Muriel sont là pour
répondre à nos questions.
On est
sympas entre nous : c’est la
bienveillance. Pas de jugements négatifs, pas de moqueries parce que ça fait
beaucoup de peine aux autres. Les mots gentils, la gentillesse, ça encourage
tout le monde à progresser. Plus on est sympa avec les autres, plus ils sont
sympas avec nous.
On dit
« s’il-te-plaît » et « merci » : on doit être poli avec tout le monde, les grands, mais aussi les
copains. Cela met une bonne ambiance dans la classe, donc on fait attention à
bien dire des mots polis.
On
travaille dur : on est à l’école pour
apprendre, s’entraîner et comprendre : c’est ça, travailler. On ne
travaille pas pour faire plaisir à la maîtresse, mais pour apprendre et
grandir.
On est
bon joueur : quand on n’arrive pas à
faire quelque chose, ou quand on perd à un jeu, on essaie de rester positif et
on ne se fâche pas. Ca gâche le jeu de tout le monde et ça n’aide pas à
progresser.
Et on ne râle pas : c’est la phase finale des règles, et elle est particulièrement
importante. Quand on râle, quand on se plaint, on ne se met pas dans une
ambiance positive pour travailler. En plus, c’est vite contagieux, ça donne
envie aux autres de se plaindre !